Q1: Lorsque le virus Ebola est transmis d'une personne infectée à une autre personne, les signes de la maladie seront-ils visibles immédiatement?
R1: Lorsque le virus Ebola a été transmis d'une personne malade à une autre personne, les signes ne sont pas immédiatement visibles. Il faut la période d'incubation du virus qui pénètre dans votre corps, se répliquant en milliards, puis vous tombez malade et vous présentez des symptômes (maux de tête, fièvre, vomissements, diarrhée). Cela peut aller de 2 jours à 21 jours (3 semaines). Si vous ne montrez pas de signes après 21 jours, vous resterez en bonne santé.
Q2: Le vaccin contre le virus Ebola est-il uniquement important pour le patient?
R2: Le vaccin contre le virus Ebola n’est important que pour les personnes qui ont été en contact avec une personne malade. Aussi vite que possible (voir ci-dessus), mieux en moins de 2 jours. Malheureusement, cela ne peut pas aider les patients déjà malades. Les vaccins sont destinés à la prévention (pour éviter de tomber malade après un contact). Si vous êtes malade, il existe un traitement avec de nouveaux médicaments (antiviraux et anticorps).
Q3: Une prévention simple pour vous protéger du virus Ebola consiste à éviter de vous rendre dans la zone touchée ou, si vous y allez, de ne toucher aucun patient, n'est-ce pas?
R3: La meilleure et la plus simple des méthodes de prévention consiste à ne pas s'approcher d'une personne malade ou décédée du virus Ebola. C'est pourquoi les personnes malades ne devraient être traitées que dans des centres de traitement spécialisés et non à domicile. Et les défunts doivent être enterrés par l'équipe d'inhumation sûre et digne. Rester en dehors de la zone touchée et surtout ne pas participer à des réunions publiques, des foules, des marchés est aussi une bonne idée. Mais parfois, vous ne pouvez pas l'éviter. Il est donc indispensable de se laver les mains régulièrement. Lave aussi souvent tes vêtements. Et l'hygiène personnelle. Pas de poignée de main ou de contact étroit avec quiconque en voyage. Pas de partage de nourriture ou de nourriture sans que vous ne sachiez d'où ça vient.
Q4: Existe-t-il un traitement efficace permettant de guérir la maladie à virus Ebola?
R4: Oui et non. Le traitement que nous avons en ce moment est tout nouveau. Cela a fonctionné chez les singes et les singes. Cela a également fonctionné chez les gens. Par exemple, des patients ouest-africains et plusieurs médecins européens et américains infectés alors qu’ils aidaient en Afrique de l’Ouest ont été traités avec ces nouveaux médicaments. Plusieurs patients ont été guéris, peu sont décédés. Donc, ce n'est pas efficace à 100%. Plus tôt on reçoit ce traitement spécifique, plus les chances de survie et de guérison à 100% sont grandes. C'est pourquoi il est très important que, lorsque vous pensez être atteint de la maladie à virus Ebola, appelez l'équipe de réponse dès que possible au numéro gratuit. Même des heures peuvent faire la différence entre la vie et la mort.
Q5: Peut-on prévenir la maladie en buvant de l'eau salée, du jus de citron ou des préparations à base d'oignon?
R5: Boire de l'eau salée, du jus de citron ou des préparations à base d'oignons NE PEUT PAS du tout prévenir la maladie. Non! Le jus de citron et les oignons peuvent être sains en général mais sont totalement inutiles dans la prévention de la maladie à virus Ebola. C'est comme le VIH, c'est un virus. Vous ne pouvez l'empêcher de pénétrer dans votre corps en ne le mettant pas en contact.
Q6: Pourquoi Ebola est-il une maladie très grave, contagieuse et hémorragique?
R6: Parce que c'est une maladie des animaux. Nous ne savons pas encore exactement d'où vient Ebola. Mais nous connaissons pour son "frère cousin" le virus de Marburg. Ressemble beaucoup au virus Ebola. Provoque une maladie mortelle presque identique chez l'homme. Et chez les singes et les singes, comme Ebola. Mais le virus de Marburg a été trouvé chez des chauves-souris en parfaite santé en Ouganda et on pourrait probablement aussi trouver le virus de Marburg chez des chauves-souris en bonne santé en RD Congo. Ainsi, ce type de virus s’est adapté au cours de milliers d’années pour coexister pacifiquement avec des chauves-souris ou d’autres animaux que nous ne connaissons pas encore. Mais s'ils entrent dans des singes, des singes, des humains, c'est une nouvelle maladie pour eux. Auxquels ils ne sont pas habitués. C'est pourquoi ils tombent horriblement malades. Et parfois saigner. Et meurent souvent.
Q7: Les personnes qui ont été guéries peuvent-elles transmettre le virus après leur guérison?
R7: Les patients guéris ne peuvent pas transmettre le virus par contact normal. Même comme une poignée de main. À la sortie du centre de traitement Ebola, les médecins s’assurent de les tester plusieurs fois jusqu’à ce que leur test soit négatif. Mais il existe un problème dangereux: le virus Ebola peut survivre dans le sperme de survivants en bonne santé pendant plusieurs mois (jusqu'à 18 mois ou plus). Le sexe sans risque (utilisation de préservatifs) pendant longtemps est donc indispensable. Et suivi médical régulier des survivants. Mais le virus ne peut plus être retrouvé dans la salive, la sueur, l'urine, les selles ou d'autres liquides organiques du survivant. Donc, vivre avec eux en tant que parents ou voisins n’est pas un problème et ils ne doivent pas être stigmatisés ni discriminés car leur vie est déjà suffisamment dure pour avoir à peine survécu à une maladie aussi grave.
Q8: Après avoir été infecté par le virus Ebola, peut-il être détecté par un test sanguin comme le paludisme?
R8: Après une infection par le virus Ebola, un test de laboratoire ne peut être positif qu'après avoir montré des signes. Donc, le plus tôt serait après 2-21 jours après avoir contracté la maladie. Le test le plus précis est fait à partir de sang. Il existe un test plus simple pour lequel aucun laboratoire n'est nécessaire (si le patient est loin de la forêt, par exemple). Ce test ressemble à un bâton et utilise de la salive. Il change de couleur si le test détecte un virus. Mais le test sanguin a toujours été fait pour confirmer. C'est très similaire au test de dépistage du VIH. Il existe un test rapide simple pour le dépistage, suivi d'un test sanguin plus précis en laboratoire.